Antoine Pochon
Ce projet à pour double objectif de mettre en avant la beauté du sport pratiqué par Antoine, la Gymnastique, sous forme de photographie d’art tout en apportant un soutient concret à Antoine.
Un tirage limité en nombre sur papier d’art de 40x60cm réalisé en laboratoire photo sur le plus beau support avec les meilleurs techniques disponibles vous est proposé par Benjamin Auffret, photographe professionnel et ancien sportif de haut niveau, finaliste Olympiques en 2016 et champion d’Europe de plongeon à 10m.
Véritable oeuvre d’art, vous apporterez un soutient concret à Antoine. Une partie des fonds seront directement reversés à Antoine pour le soutenir dans son parcours de gymnaste de haut niveau.
Tirage limité à 20 exemplaires : 300€
Cette oeuvre est tirée en laboratoire sur papier d'art HAHNEMÜHLE RAG BARYTA 315G, contrecollée sur Dibon et munie de son certificat d'authenticité.
Le format est de 40x60cm.
Tirage non limité :
100€
Cette oeuvre est tirée en laboratoire sur papier d'art HAHNEMÜHLE RAG BARYTA 315G.
Le format est de 20x30cm.
Voici quelques mots qu'Antoine à écrit au contact de cette image :
"Chaque matin, je me réveille... En me demandant si je vais réussir...
Après quelques secondes d'émergence, il m’arrive parfois de refermer les yeux un court instant.
Juste histoire de m’imaginer une fois de plus cette magnifique scène : celle pour laquelle je me lève chaque matin, depuis maintenant une bonne quinzaine d’années. Celle pour laquelle j’ai quitté ma famille à l’âge de 10 ans et demi. Et celle pour laquelle je n’ai pas fêté mes anniversaires, comme le font les jeunes habituellement.
Certaines personnes ont essayé de m’expliquer plusieurs fois que le résultat n’est au final qu’un “plus”, s'ajoutant à toute cette route parcourue.
J’arrive à comprendre ce raisonnement, mais je ne peux pas véritablement y adhérer...
Si le résultat n’apparaît pas au bout du tunnel, comment vais-je pouvoir me justifier de tout ce temps perdu ? Je ne parle pas de celui des boîtes de nuit, ni de celui où j’aurais pu traîner dans les rues jusqu’à pas d’heure avec mes potes.
Je parle de celui que j'aurais pu passer avec ma famille, à regarder mes petits cousins grandir, voir les premiers pas de mes neveux ou profiter de la jeunesse de mes parents.
Ce bout de métal qu’on appelle “médaille” est, au final, la seule chose qui pourrait me permettre de ne pas m’en vouloir à l'avenir et de me dire “ Oui Antoine, ça valait le coup”.
J’imagine cette récompense comme une ordonnance médicale qui aurait excusé tous ces moments d’absences. Un pansement géant qui, en une seconde, pourrait recouvrir toutes les plaies béantes qui m'ont meurtri pour en arriver là...
Les coupures aux poignets ou les mains en sang, que nombre d’entre vous ont pu apercevoir depuis le début de ma carrière, ne sont que des blessures externes, superficielles pourrais-je dire. Car si celles-ci sont visibles et douloureuses, ce ne sont pourtant pas celles qui font le plus mal…
A